L'olfactothérapie

Notre nez est tapissé de millions de neurones et de 400 récepteurs olfactifs permettant de sentir à chaque inspiration. L’odorat est le seul sens en lien direct avec notre cerveau. Il active instantanément notre système limbique, zone du cerveau responsable des émotions et de la mémoire. Les odeurs révèlent un souvenir, réactivent des émotions et influent sur notre bien-être et notre comportement. Cette science a un nom, c’est « l’Olfactothérapie », dont l’efficacité n’est plus à prouver.

 

Sommaire

L’odorat, le seul sens en lien direct avec notre cerveau

Quand les odeurs modifient le comportement et ravivent les souvenirs

Le principe de l’olfactothérapie

Comment pratiquer l’olfactohérapie

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L’odorat, le seul sens en lien direct avec notre cerveau

L'odorat, c'est :

  • 400 récepteurs olfactifs différents (à titre de comparaison, l’œil avec ses 3 récepteurs voit 10 millions de couleurs)
  • 1000 milliards d’odeurs différentes pourraient être distinguées
  • 45 jours : la durée de vie moyenne des cellules olfactives
  • 3 cm2 : la surface de la muqueuse olafactive humaine

 

L’odorat est l’un des cinq sens que possède l’homme. Grâce au nez, nous pouvons ressentir toutes sortes de sensations : les plus délicieuses comme les plus désagréables. Le nez nous permet d’analyser notre environnement. Il agit un peu comme un système d’alarme : une odeur de nourriture nous ouvrira l’appétit tandis qu’une odeur de fumée nous préviendra d’un danger.

Le nez est l’organe de l’odorat. La fonction sensorielle de l’olfaction permet la perception des substances odorantes, par l’intermédiaire de la muqueuse olfactive, qui tapisse l'intérieur de chaque cavité nasale, d’une superficie variable d’environ 3-5 cm².

L’être humain dispose d’environ 400 types de récepteurs olfactifs différents qui composent la muqueuse olfactive, et qui vont s’activer de manière diverse en fonction des molécules odorantes qu’il respire. Certaines molécules vont activer un nombre restreint de récepteurs, 5 à 6, d’autres molécules plus complexes en activeront 20 à 30.

Une fois « fixées » au niveau d’un récepteur, les molécules odorantes vont déclencher une à deux cascades de réactions chimiques à l’intérieur des neurones olfactifs. Le signal est ensuite envoyé vers le bulbe olfactif, situé sur le plancher de la boîte crânienne, qui traitera le message olfactif.

Du bulbe olfactif, l’information olfactive est transmise à 2 systèmes différents :

  • Le système conscient : le lieu de la perception rationnelle, c’est-à-dire l’identification des odeurs.
  • Le système limbique : le lieu de naissance des émotions, d’activation de la mémoire, des comportements instinctifs (alimentaires, défense, sexuels…), il régule les fonctions végétatives (cœur, respiration)…

Il existe donc un lien anatomique privilégié entre olfaction, mémoire et émotion.

 

Quand les odeurs modifient le comportement et ravivent les souvenirs

La mémoire olfactive résiste mieux à l’épreuve du temps que les autres mémoires. En effet, l’odorat est un sens particulier qui offre l’avantage de permettre à une odeur de faire remonter un souvenir d’ordre émotionnel, gardé intact dans notre système limbique.

C’est la fameuse madeleine de Proust. Marcel Proust, écrivain français du début du XXème siècle, constate un changement dans son humeur simplement en mangeant une petite madeleine en même temps qu’il avale une gorgée de thé. L’alliance des deux lui rappelant le dimanche matin avant la messe, avec sa tante qui lui offrait un morceau de madeleine trempé dans du thé.

En milieu hospitalier, chez les personnes souffrant d’amnésie ou chez les personnes qui sont dans le coma, une rééducation efficace consiste d’ailleurs à raviver la mémoire en sentant des odeurs familières, bien connues dans le passé. La mémoire olfactive enregistre tout le contexte lié à un évènement et par le biais des nombreuses connexions neuronales entre la vue, l’ouïe et l’odorat, la mémoire se rééduque‎.

La stimulation des voies olfactives par l’intermédiaire des huiles essentielles, et particulièrement du système nerveux limbique, peut donner également, un ensemble d’effets, qui peuvent se manifester dans la physiologie, le comportement, les sentiments et les humeurs des personnes.

D’un point de vue physiologique, les effets peuvent se mesurer objectivement par l’étude des états cérébraux, définis par les variations de certains indices électriques ou métaboliques mesurables (pression sanguine ou artérielle, rythme cardiaque, dilatation de la pupille…). Ainsi les fonctions circulatoires, respiratoires sont modifiées par le stimulus de certaines odeurs.

 

Le principe de l’olfactothérapie

L’odorat étant directement lié à la mémoire et aux émotions, une odeur qu’elle soit plaisante ou désagréable va donc influencer directement le comportement et les émotions.

Les huiles essentielles, principes odorants par excellence, ont donc une place de choix dans le soin par l’odeur. L’olfactothérapie ou l’aromachologie est donc une thérapie qui utilise les odeurs de certaines huiles essentielles pour calmer, tonifier, libérer et réguler les émotions. Les multiples molécules olfactives présentes leurs confèrent de nombreuses propriétés en diffusion. Elles sont donc utilisées comme des messagers permettant de délivrer très rapidement une information au système limbique qui est le siège des émotions et du plaisir‎.

Pour bénéficier de tous les bienfaits de l’olfactothérapie, il est important de tenir compte de la pyramide olfactive d’une composition, d’utiliser le système de diffusion approprié et d’apprendre à bien sentir les huiles essentielles.

 

Comment pratiquer l’olfactohérapie ?

  • Ne pas mâcher de chewing-gum ou fumer au moment où l’on sent une odeur, car cela diminue la sensibilité olfactive.
  • Ne pas consommer d’aliment en même temps : lors de la mastication, notre nez analyse les arômes des aliments par le phénomène de rétro-olfaction, le nez « interne ». Essayer de sentir tout en mangeant agit sur le nez un peu comme agirait sur l’ouïe un casque diffusant une musique différente dans chaque oreille.
  • Avoir le nez bien débouché et prendre l’habitude de le nettoyer régulièrement avec du sérum physiologique.

Le monde de l’odeur est celui du monde intérieur, il convient donc de faire le plus possible abstraction du monde extérieur afin de se focaliser sur la senteur perçue :

  • S’installer dans une atmosphère calme,
  • Se détendre, prendre le temps de respirer,
  • Accepter les réactions spontanées à l’odeur, laisser surgir les émotions,
  • L’esprit s’imprègne de l’odeur, laisser-le vagabonder,
  • Laisser apparaître les images des lieux ou des personnes, les sons… toutes les scènes qui viennent à l’esprit,
  • Continuer à respirer lentement et à apprécier l’instant présent.

Lorsque l’on respire les effluves d’une huile essentielle, on obtient un bien-être correspondant aux effets de cette huile.

 

La première partie de cet article est un extrait dont vous trouverez l’intégralité ICI

 

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* Une touche de parfumeur, c’est la languette en papier pour tester les parfums.